Formules chimiques de révélateurs films argentiques

Révélateur pour films argentiques


                 Fabriquer son propre révélateur


 Les photographes désirant fabriquer leur propre révélateur trouveront ici quelques formules d'emploi courant.

 Il est indispensable de bien doser
ses produits chimiques. Pour obtenir une bonne régularité, la balance devra être d'autant plus précise que la quantité de produit préparé sera faible. Les plateaux de la balance seront couverts d'une feuille de papier que l'on jettera après emploi pour que les produits ne se contaminent pas les uns les autres. Les produits chimiques seront dissous, selon l'ordre indiqué, dans l'eau à 50° (2/3 ou 3/4
du volume final). L'eau est constamment agitée (baguette verre ou plastique) ; on ne verse le produit suivant qu'après totale dissolution du précédent. Une fois les composants dissous, on complète au volume final par adjonction d'eau froide. Si un dépôt se forme, on filtre la solution.



 REVELATEUR UNIVERSELRévélateurs film noir et blanc


eau : 750 cc
génol : 2 g
sulfite de soude anhydre : 35 g
hydroquinone : 5 g
carbonate de soude anhydre : 25 g
bromure de potassium : 1 g
eau pour faire : 1000 cc


Traitement :
3 à 5 minutes à 20°

 D76 ou ID11


eau : 750cc
génol : 2 g
sulfite de soude anhydre : 100 g
hydroquinone : 5 g
borax : 2 g
eau pour faire : 1000 cc


Traitement :
5 à 7 minutes à 20°

 R
ÉVÉLATEUR TROPICAL AGFA


eau : 750cc
génol : 6 g
sulfite de soude : 100 g
carbonate de soude : 12 g
bromure de potassium : 3 g
sulfate de soude : 40 g (à ajouter doucement)
eau pour faire : 1000 cc


Traitement :
à 18° : 9 à 11 minutes
à 24° : 6 minutes
à 29° : 3 minutes


 


  Contrôler la température 


 Pour une chaîne de traitement photographique, la température joue un rôle capital. Dans ce domaine, aucune marge d'erreur n'est tolérable, si l'on aspire à un résultat parfait. Le problème est simple, il suffit de suivre les données du fabricant. Pour ce faire, plusieurs accessoires vont nous aider.


  Le thermomètre


 II en existe de trois sortes : à mercure, à alcool et à aiguille. Le plus précis sera au mercure, le moins cher à l'alcool, le plus solide à aiguille.
 L'idéal serait donc de trouver un thermomètre à mercure, bien protégé et pas trop cher, car avant tout, ce qui importe, c'est sa précision.
 Votre thermomètre acheté, rien ne vous empêche de l'étalonner car les thermomètres photo sont souvent fantaisistes. Pour ce faire, il vous suffira de le tremper dans un verre d'eau à 35/40°C simultanément à votre thermomètre médical.  Etalonnez par extrapolation.


  Les cuves de développement 


 La cuve peut également jouer un rôle dans le contrôle de la température. Une cuve en Inox permet un échange de température plus rapide par « bain-marie », tandis que la cuve en plastique conserve, elle, beaucoup mieux la température du liquide contenu.


  La truelle chauffante


 Dans le cas où vous effectuez vos développements dans une pièce sans arrivée d'eau chaude (cave, grenier), la truelle sera indispensable pour réchauffer un bain-marie.


  Conseils


 Avant toute vérification de température, remuez toujours le liquide. Pendant la lecture de la température, ne sortez jamais le thermomètre du bain.